Contexte de création

Le parc national de Pongara a été créé par décret n°00618/PR/MEFEPCEPEN du 30 août 2002, suite à la décision historique du Président Omar Bongo de créer un réseau de 13 parcs nationaux, décision annoncée officiellement lors du Sommet de la terre de Johannesburg, en Afrique du Sud.

Localisation et superficie

Le Parc National de Pongara (870 km2), est situé dans la province de l’Estuaire. Il s’étend sur une longueur de plus de 80 kilomètres avec une largeur de 11 kilomètres en face de Libreville. Il dépend administrativement du Département du Komo-Océan.

Gouvernance locale

Conformément aux articles 18 et 45 de de la loi n°003/2007 du 27 août 2007 relative aux Parcs Nationaux, la gouvernance locale du Parc National de Loango est régit par le Comité Consultatif de Gestion Locale (CCGL) depuis 2012. Il Comprend l’ensemble des acteurs (villageois, administrations, opérateurs économiques, Ong et Société civile), y compris le Parc qui assure le Secrétariat de l’organe suscité. A l’image du Conseil Economique et Social (CES), c’est un organe d’aide à la décision, d’avis et de propositions sur les questions qui engagent la gestion et l’avenir du Parc. Il comprend un président, deux vice-présidents et deux rapporteurs. Le Préfet en tant que 1er administrateur et facilitateur départemental, en assure le titre honorifique de Président d’honneur.



Administration du parc national

Le siège se trouve dans la ville de Gamba. Sa gestion est placée sous l’autorité d’un conservateur. Il est entouré d’une équipe d’Ecogardes, mais aussi des partenaires techniques qui l’assistent dans la conduite au quotidien de ses missions.

Spécificités culturelles

Le site de Pongara est chargé d’histoire. C’est en effet le domaine du Roi Dénis RAPONTCHOMBO, le monarque Mpongwé qui signa le traité qui a formalisé l’installation de la colonisation française au Gabon. Sa tombe érigée en ce site est une sorte de lieu de pèlerinage pour les personnes qui s’intéressent à l’histoire du Gabon. En outre les populations Mpongwé ) de la Pointe Denis, mais également les Fang (autre population de la zone couverte par le Parc) pratiquent des rites traditionnels (Ndjembè, Bwiti…) d’une originalité et d’une authenticité qui ne manqueront pas de retenir l’intérêt des visiteurs.

Structures d’accueil et/ou opérateurs touristiques

Le parc national de Pongara n’est qu’à une demi-heure de navigation de Libreville. On peut le visiter en une journée tout en résidant à Libreville. Sur le site existent des structures hôtelières qui offrent des services et des prestations de grand standing, notamment : Pongara lodge, Baie des tortues,Assiga village.

Caractéristiques physiques et richesses biologiques

  • Composition d’une mosaïque d’écosystèmes comprenant la savane, la forêt littorale et de vastes formations de mangroves ;
  • Sur la façade atlantique s’étendent d’interminables plages de sable fin qui en font l’un des lieux de plaisance les plus fréquentés du Gabon;
  • Pongara est la porte d’entrée de la grande forêt du bassin du Congo, le site abrite, juste en face de Libreville, une diversité d’animaux représentatifs de la grande forêt tropicale humide : les mammifères (éléphants, Buffle de forêts, Sitatunga…), céphalophe bleu, potamochère, mandrill);
  • Le parc renferme également une variété d’espèces associées à de grands milieux aquatiques en l’occurrence, les grands cétacés tels que les baleines à bosse, les orques à épaulards, les dauphins à bosse;
  • Dans les zones de rivières, les espèces comme le lamantin sont observables;
  • La présence des primates comme le gorille, le chimpanzé est confirmée;
  • Une population diversifiée de singes qui n’existent que très peu en dehors du Gabon (cercocèbe à collier, miopithèque de l’Ogooué, moustac…) ;
  • Pongara est un site important pour la ponte des tortues luths à l’échelle internationale. Mais également, des baleines à bosses, que l’on peut apercevoir à moins de 30mns de navigation de Libreville. On y trouve aussi des dauphins, durant la saison de reproduction.

Objectifs de Création

  • Faire face aux Changements Climatiques
  • Atteindre les objectifs du millénaire pour le développement Durable (OMD/ODD)
  • Réduire la pauvreté dans les contrées rurales du pays par la création d’emplois
  • Promouvoir et valoriser le patrimoine culturel local
  • Préserver et valoriser de manière durable la diversité biologique du Gabon pour les générations actuelles et futures
  • Diversifier et créer à partir de la biodiversité des richesses pouvant avoir une plus-value sur le PIB
  • Développer et promouvoir une activité économique basée sur la nature : l’écotourisme

Voies et/ou Moyens d’accès

Le parc national de mayumba est accessible par voie terrestre et aérienne à partir de Libreville :

  • L’accès par voie terrestre se fait sur un trajet de près de 700km. Il permet de parcourir le Gabon du nord-ouest au sud-ouest sur une route en parfaite état et praticable en toute saison, avec des escales dans les villes de Lambaréné (250km), Fougamou ( ?), Mouila (400 km), Ndendé ( ?) et TCHIBANGA (600 km) ou les voyageurs peuvent se restaurer et se ravitailler en carburant. Il y a la possibilité de louer un véhicule ou prendre les transports en commun, la localité (mayumba) étant desservie par plusieurs agences de transport terrestre;
  • mayumba est aussi accessible par avion de Libreville jusqu’à la ville de Tchibanga. Le reste du parcours se fait en voiture (2 heures de trajet) sur une route récemment aménagée, mais également, la construction du pont sur la Banio permettant l’accès à la ville de toute heure, de jour comme de nuit, en lieu et place du Bac. Des véhicules de transport en commun assurent la liaison entre les deux localités.
  • Des mammifères (buffles, des éléphants…) et d’autres espèces forestières fréquentent régulièrement la plage et les dunes qui longent la côte ;
  • Les Mandrills, gorilles, chimpanzés et autres primates peuplent la mosaïque savane/forêt située derrière les dunes;
  • Les lagunes forment des îles, des canaux et des rivières. Ce sont des systèmes immensément productifs abritant une grande richesse faunique et floristique;
  • On y trouve aussi bien des hippopotames, des crocodiles que le rare et menacé mainate d’Afrique de l’Ouest;
  • Les plages de mayumba sont le deuxième site le plus important au monde pour la ponte des tortues luths;
  • 10% de la population mondiale de baleines à bosse passent ou s’établissent dans les eaux de mayumba chaque année durant la migration annuelle de reproduction;
  • Le rare et peu étudié dauphin à bosse a été trouvé près des côtes, les requins et les raies semblent abondants dans la zone et les poissons osseux sont également très nombreux.

Activités et/ou produits touristiques

  • Possibilité de rencontres avec les communautés locales

Materiel de terrain

  • Tenue décontractée et résistante, de couleur sombre, verte de préférence (pantalon, chemise, chapeau/casquette), Imperméable, poncho...
  • Chaussure de marche adéquate/basket;
  • Sac à dos, gourde, lunette de soleil, crème anti insectes;
  • Maillot et serviette de bain (pour baignades) dans l’une des nombreuses rivières et/ou plages du site;
  • Papiers hygiéniques et produits de douche